‘Jailers’ se situe après la tempête, celle qui éparpille tous les repères, qui dissémine les geôliers dans les airs, parmi les particules de lumière et entre les synapses. Spectres vaporeux, voiles translucides, les geôliers dérivent au gré des vents. Nous les respirons tous les jours sans qu’ils nous heurtent, jusqu’au moment ou leur dessein profond se révèle alors que nous les croyions dissous pour toujours dans les poussières du ciel. Soudainement ils se précipitent en prisons solides et sans horizon, nourrissant l’illusion qu’ils ont émergé de rien et de nulle part.
[EN] ‘Jailers’ takes place after the storm, the one that scatters all landmarks, that spreads the jailers in the air, amongst the particles of light and between the synapses. Vaporous specters, translucent veils, the jailers drift, driven by the winds. We breathe them every day with no arm, until their deep purpose is revealed, while we still believe they’re dissolved forever in the dust of the sky. So they hastily turn into solid prisons with no horizon, feeding the illusion that they arose from nothing and nowhere.
Réal/montage : Adrien Dournel
Live diapo : Oeil Dupe
Cadreurs : Sylvestre Nonique-Desvergnes, Sarah Soulignac, Johan Gavlovsky, Aurélie, Céline, Nicolas.
Grand merci à : Sylvestre Nonique-Desvergnes, Des lendemains qui chantent, Medication Time, Lost in Traditions, Oeil Dupe, Léonard Salles